Méditation pour la nouvelle année

" Le bonheur arrive de toutes les directions. Si vous pensez qu'il ne peut venir que d'une seule direction, vous passez à côté de toutes les autres occasions de le rencontrer. Vous dites : "Je préfère mourir que d'épouser quelqu'un d'autre. Je préfère mourir que de perdre mon travail, ma réputation. Je ne serai pas heureux tant que je n'aurai pas ce diplôme, cette promotion, cette maison...". Vous avez mis beaucoup de condition à votre bonheur. Et après, même si toutes vos conditions sont réunies, vous n'êtes toujours pas heureux et vous continuez à créer de nouvelles conditions. Vous continuez à vouloir un diplôme plus élevé, un meilleur emploi, une plus belle maison [...] N'oubliez pas que vos notions du bonheur peuvent être dangereuses.
[...] Je vous invite à revenir en vous et à examiner profondément vos notions et vos idées du bonheur. Peut-être découvrirez-vous qu'il y a suffisamment de conditions dans votre vie pour être heureux, et dans ce cas, vous connaîtrez instantanément le bonheur. "

Thich NHAT HANH

J'aime beaucoup ce texte même si, fille d'une éducation occidentale, j'ai souvent tendance à vouloir toujours plus, toujours mieux ! Elle n'est pas encore pour demain, la sagesse suprême...
Je vous souhaite beaucoup de bonheur en 2007. En tout cas, je continuerai à vous lire, à vous écrire. Et je sais que cela me rendra heureuse.

Boule de neige

A toutes celles qui rêvent d'un hiver en blanc et qui comme moi, doivent se contenter de cette insupportable grisaille et d'une maisonnée qui tousse, j'envoie cette boule en verre ramenée de Prague...
Je n'ai pas grand'chose d'autre à vous montrer et pourtant, j'ai quand même brodé cette semaine (moins que je n'aurais voulu). J'avais envie de faire des petits cadeaux. L'un a déjà été envoyé, l'autre sera bientôt fini. Je vous montrerai tout ça très bientôt.

La musique des anges

Mon calendrier de l'Avent se termine aujourd'hui. J'ai été heureuse de vous dévoiler chaque jour, une nouvelle case. Je vais maintenant revenir à un rythme plus raisonnable...
Par pudeur et respect envers ceux qui souffrent, sont seuls ou malheureux, je ne parlerai pas de mon réveillon de Noël. De toute manière, je n'affectionne pas les grandes fêtes et préfère les joies simples du quotidien, les petits riens qui tissent le bonheur d'une vie de famille.
Que la lumière de Noël rayonne dans la nuit et amène la paix dans les coeurs. Partout dans le monde.

Laissez vous bercer par la musique des anges...

Lectures éclectiques

Voilà, j'ai acheté une nouvelle édition de mon livre d'enfance, chez folio benjamin. La traduction du poème de Clément C. Moore est de Paule du Bouchet et les illustrations, très belles, d'Anita Lobel.

Vais-je devenir la reine du cartonnage après la lecture de ce magnifique ouvrage ? Vous le saurez sans doute en 2007 car j'ai bien envie de m'y mettre. Ce qui me rebute un peu c'est l'achat du matériel de base. Il faudra ensuite que je sois bien rigoureuse dans mes mesures et découpages de carton... et ce n'est pas ma qualité première !

Et pour finir, comme les fins d'année me donnent toujours un peu le bourdon, voire le cafard (et ce depuis toujours), une lecture hilarante dans la veine de P.J. Wodehouse (mais en plus facile).

"A 9h 15, Miss Guenièvre Pettigrew, vieille fille aussi vertueuse que résolument opposée à toute coquetterie, apprenait qu'une certaine Miss Lafosse cherchait une bonne d'enfants... A 9h 45, elle sonnait chez Miss Lafosse et trouvait au lieu des enfants attendus, une ravissante jeune femme en déshabillé vaporeux et un monsieur à demi endormi !"

Réflexions sans images

Avez-vous remarqué que dans certaines grandes surfaces, on propose déjà des galettes des rois depuis quelques semaines alors que Noël n'est pas encore passé ? Hier, dans ma messagerie électronique, une grande marque de vente par correspondance m'annonçait la sortie du catalogue Printemps-Eté alors que l'hiver commence à peine... Et les commercants qui vous foudroient du regard parce que vous n'avez pas été assez prévoyantes, qu'il faut s'y prendre beaucoup plus tôt pour les jouets. (Quelle mère indigne !). Je me demande dans quel monde on vit. Penser à mon maillot de bain de cet été alors qu'il gèle dehors, franchement je ne peux pas.
Je revendique le droit de vivre au rythme des saisons, de la nature, de respecter le sens des traditions et de résister à cette civilisation de la consommation... même si je suis bien obligée de trouver un compromis. J'ai quand même acheté les principaux cadeaux de Noël en novembre, avec le sentiment d'accomplir une obligation. Et des bottes fourrées à ma fille en octobre alors qu'il faisait très bon au risque qu'elle ait envie des les mettre avec une robe légère ou qu'elles ne soient plus à la bonne taille en hiver (les pieds des enfants, cela grandit).
Je trouve qu'à force d'être toujours en avance d'une saison, on vit en décalage et on achète sans réel plaisir par peur de manquer. C'est complètement abhérant comme système.

Surprise du soir

Avec quelques morceaux de tissus, deux trois boutons nacrés, des rubans, du croquet et beaucoup de créativité, Céline m'a confectionné de mignons petits coussins et un tout petit cadre très délicat. Cela me donne bien envie d'acheter un présentoir blanc en fer forgé pour les exposer au milieu de quelques brocantes.
Merci d'avoir pris le temps de me gâter (je sais combien ton temps est précieux...) et de m'avoir fait la surprise de déposer une enveloppe dodue dans ma boîte aux lettres.

Mon sapin se prend pour une étoile...

... ou si vous voulez, pour une star ! Il refuse d'être photographié.

Il accepte juste les plans rapprochés, légèrement flous mais qui accentuent son côté artificiel.

Boules rouges ou dorées, personnages en bois, petites broderies offertes par Céline et pluie de filaments en guise de guirlandes. Du traditionnel.

Pour ma soeur

Commencé ici, laissé là par manque de fil, il est enfin terminé mon Evergreen de Blackbird Designs ! Agrémenté de rubans de satin assortis, il est devenu un coussin à suspendre. J'ai décidé de l'offrir à ma grande soeur qui traverse des moments difficiles. J'ai brodé les initiales des prénoms de ces deux filles de part et d'autre du panier.

J'aime beaucoup le coeur en points d'oeillet, les deux bruns qui jouent avec le rouge, le côté désordonné et plein de fantaisie de cette création.

Cartes de voeux

Les années précédentes, j'envoyais quelquefois mes voeux pour Noël dans des enveloppes brodées. Je ne pratique désormais plus l'art postal car c'est vraiment trop gourmand en temps. J'admire toutefois toujours autant les enveloppes des autres.
Vous pouvez reconnaître, je pense, du Prairie Schooler, du Drawn Thread. L'affreuse boule à neige est une création personnelle que quelques brodeuses ont achetée (si, si !). Qu'elles en soient remerciées chaleureusement mais malgré leurs encouragements, j'ai vite compris que je n'étais pas douée pour la création...

Premiers points

Juste avant que la lumière ne soit trop faible pour prendre une photo, voici les débuts du sampler d'Elizabeth Haxton dont je vous avais parlé ici. La toile est normalement écrue mais la couleur des fils est presque fidèle. La difficulté était de trouver un vert un peu plus soutenu pour la frise et qui s'hamonise avec les autres verts de l'ouvrage. Sur le modèle, le contraste est bien plus fort mais cela ne me plaisait pas trop.
J'essaie de broder avec un tambour pour que cela soit bien régulier mais j'ai du mal. J'ai l'impression d'être moins rapide, de ne pas savoir comment m'y prendre. Faut-il utiliser les deux mains, ne pas trop tendre la toile ? Les spécialistes du tambour, volez à mon secours !

Génération Bella

Si Vincent Delerme était une fille de mon âge, il parlerait sans doute avec nostalgie des poupées de la marque Bella. Presque tous les noëls, j'avais droit à un nouveau poupon et ma mère lui tricotait plein d'habits. Pour pouvoir prendre les mesures, elle le cachait sous son lit dans sa belle boîte et j'allais y jeter tous les jours un oeil avant qu'elle ne rentre du travail ! C'était à ce moment là que je l'aimais le plus !

Mais ce qui me faisait vraiment envie, c'était d'avoir une grande Cathie comme ma petite voisine. Seulement ma mère n'aimait pas ce qu'elle appelait des "poupées mannequins". J'ai fini par m'en acheter une et à me ruiner en vêtements de poupée. Ma mère lui a tout de même confectionné une belle chemise de nuit assortie à mon édredon (à droite sur la photo). J'ai fait mes premiers pas en couture (admirez la belle salopette rayée...)

Et vous pouvez retrouver ici d'autres poupées qui ont peut-être accompagnées votre enfance (Microbe, Pippa, Tressie...et bien sûr Barbie). On a une drôle d'impression à regarder ces poupées qui sont devenues anciennes. Déjà !

Barbatruc !

Qui est la destrinatrice de cette ravissante Barbamama ? Cliquer ici pour le savoir...

Merci pour vos gentils messages chez Anne-Marie ou sur mon blog et pour vos fidèles visites.

Sur ma cheminée

Cette année, rien de très clinquant sur ma cheminée mais essentiellement du fait maison...

Avec ma fille, j'ai décoré une couronne de polystyrène avec des chutes de feutrine maintenues par des sequins.

J'ai aussi réalisé un sapin à la cime enneigée et un nounours. Elle a fait toute seule le petit coussin.

Et bientôt, nous allons monter le sapin (et oui, moi aussi, j'ai un faux !)

Accept this posey

D'après le modèle Accept this posey de With my needle, un étui à aiguilles pour Anne-Marie (qui pourtant ne range pas souvent ses aiguilles...). Un modèle très délicat, idéal pour une admiratrice de Jane Austen. Il est brodé avec des soies V. Clayton.












J'ai un peu simplifié le motif à l'arrière ; ce sont normalement des oiseaux qui tiennent la rose mais cela ne me plaisait pas vraiment.













J'ai mis des petits anneaux pour y accrocher les restes d'aiguillées en cours d'ouvrage. Et je n'ai pas oublié de rajouter un petit clin d'oeil. Je vous laisse le trouver !

Personnages en quête d'auteur

Grâce à Catherine, je progresse sur les traces de mon livre d'enfance. Il semblerait qu'il soit tout simplement une des nombreuses versions illustrées d'un célébrissime poème de 1822 écrit par le pasteur américain Clément C. Moore. Un classique de la littérature Jeunesse qui a fortement contribué à consolider la légende du Père Noël...
Nous n'avons pas encore le nom de l'illustrateur mais le titre devait sans doute être "La nuit avant Noël". Je ne résiste pas au plaisir de vous faire lire la traduction française !
[Merci Catherine... Sans toi, je n'aurais jamais trouvé ces informations.]

Dans la maison, les petits enfants
Ont déjà l’air très contents.
Et c’est en rêvant des plus beaux joujoux
Qu’ils vont s’endormir la main sur la joue.
Maman s’était couchée la première,
Je mis mon bonnet, j’éteignis la lumière.
Brusquement, il y eut un grand bruit,
Aussitôt, je sautai de mon lit.
J’ouvris la fenêtre, j’écartai les volets,
Je regardai dehors, et restai bouche bée.
Je n’en croyais pas mes yeux :
Le père Noël, c’était ce petit vieux,
Emporté par huit rennes
Qui filaient sur la plaine.
Plus rapides que le vent, plus vifs que l’éclair,
Ils allaient plus légers que l’air.
« Vas-y, Fringant ! Vas-y, Danseur !
Plus vite, Comète ! Plus vite, Farceur ! »
De la voix et du geste le cocher les excite !
« Plus vite, plus vite, encore plus vite ! »
Comme plumes au vent, comme papillons,
Enlevés comme dans un tourbillon,
Ils allèrent droit sur notre toit,
Aussi vrai que je te vois.
Et j’entendis les petits sabots
Qui cavalcadaient là-haut.
Je me retournai et fus bien étonné
De voir le Père Noël sortir de la cheminée.
Je le vis débouler comme une belle avalanche
Dans son costume rouge bordé de fourrure blanche.
Il avait oublié son fouet !
Mais des joujoux, il en avait
Que c’était fou !
C’était lui, le grand Manitou !
Il y en avait pour tous les goûts !
Ses yeux riaient,
Ses joues brillaient.
Trompettes, tambours, chevaux, carrosses
Dégringolaient de sa bosse.
Comme un prestidigitateur,
Il lâchait ses boîtes de couleurs,
Il avait plutôt l’air moqueur
Devant les bas des petites sœurs.
A cause de son sourire malin
Et de ce qui se passerait le matin,
Je me mis à rire tant j’étais content,
Mais lui, ne perdait pas son temps.
Il travaillait sans dire un mot,
Il accumulait les cadeaux.
Puis, comme il était venu,
D’un seul coup, il disparut.
Sans faire de bruit.
A tous, à tous, il souhaitait bonne nuit :
« A tous ! A tous ! Joyeux Noël ! »

C'est parti !

Après avoir passé la semaine dernière à enrouler mes fils sur des cartonnettes (pour une fois, j'ai apprécié de ne pas avoir la collection DMC complète !), j'ai enfin choisi mes fils et commencé à broder le sampler d'Elisabeth Haxton sur une toile Belfast 12 fils ivoire. Juste quelques points en guise de récompense car le choix des couleurs a été bien difficile. Je vous montre dès que possible car je brode d'autres choses en même temps... période de petits cadeaux oblige.

Comment créer sa mercerie

Prenez une boîte à chaussures. Décorez la de petits abécédaires découpés dans des revues de point de croix ou récyclez des broderies ratées. Placez à l'intérieur quelques meubles de poupée et amusez vous bien !

La mercière, bien installée dans son fauteuil, brode à la lumière d'une petite lampe rétro. Son tambour a été confectionné avec deux bagues de bouteille d'eau minérale. Sur l'étagère, les coupons de tissus ou de toiles à broder sont rangés bien à plat sur des cartons.

Les écheveaux sont de simples chutes de fils maintenus par du fil à coudre noir. Des morceaux de rubans sont enroulés sur des petits bouts de carton. Vous pouvez aussi confectionner des pelotes de laine. Rangez le tout sur l'étagère par couleur ou laissez quelques échantillons sur la table de coupe de la mercière dans un savant désordre.

Les bacs sont fabriqués dans des fonds de boîte en carton (biscuits, médicaments). A droite, des assortiments de tissus patch proposés par la mercière, des toiles déjà coupées et enroulées. A gauche, des kits.

Et il y a même le fameux sampler de Drawn Thread. Vous l'aviez reconnu ?
D'ici Noël, vous avez encore le temps de fabriquer une petite mercerie comme celle-ci pour votre fille (ou fils). Ce n'est pas très compliqué à faire... mais ça risque de n'amuser que vous ! Qui sait, Mattel proposera peut-être un jour, une Barbie mercière !

Pause tchaï

Pour compléter mon ambiance boudhiste, la recette du tchaï qui m'a été transmise par une prof de yoga. Il existe de nombreuses recettes de ce thé indien infusé dans du lait. La sienne est très simple et facile à réaliser.

• 50% eau, 50% lait
• gousses de cardamone ouvertes
• clous de girofle
• batons de cannelle et/ou en poudre
  
• gingembre rapé et/ou en poudre
• sucre
• thé noir assez fort (genre Assam)

Faire bouillir le liquide avec les épices et le sucre, tout doucement pour bien laisser les parfums s'exprimer.
Au moment de l'ébullition, éteindre le feu, jeter le thé dans la casserole et laisser infuser 3 à 5 minutes. Passer le mélange et déguster le aussitôt.
Un tchaï est normalement très sucré mais vous pouvez sucrer selon votre convenance. Les proportions des épices sont également à votre appréciation. Si vous aimez un thé assez doux, mettez l'accent sur la cannelle. Si vous le voulez plus poivré, forcez sur le gingembre. Personnellement, j'aime y retrouver une dominante de cardamone.
On ne fait jamais deux fois le même tchaï, c'est ça qui est bien !
Pour les gourmandes curieuses, le gâteau posé à côté de la tasse est un pain d'épices en provenance de mon Alsace natale. Et comme je suis pour les mélanges, je bois mon tchaï dans de la faïence anglaise.

Restons zen...

Voilà un gri-gri réalisé par une de mes voisines qui crée des bijoux...J'adore le porter et quand le petit boudha fait cling cling sur le rythme de mes pas, cela me fait penser à bien respirer et à relativiser. A vivre l'instant présent, tout simplement.
Ce week end, séance de yoga obligatoire pour récupérer de ma matinée passée dans les magasins à ne rien trouver ou presque. Ah si tout le monde aimaient les fils, les toiles à broder, les grilles ! Parce qu'en ce domaine, j'en ai des idées !

Chaude feutrine

Réalisé l'année dernière, ce kit de Cinnamon Patch prendra place dans mon salon d'ici quelques jours. Sa confection ne m'avait pas vraiment amusée car il fallait décalquer les formes, mesurer, coudre énormément d'éléments dans une feutrine épaisse. Le résultat en valait tout de même la peine !

Extérieur jour

Pour Noël, j'ai pris l'habitude de décorer ma maison petit à petit... Je commence d'abord uniquement par l'extérieur.





















Une couronne sur la porte d'entrée et cette année des plumes coincées dans mes vieux rideaux en dentelle et des petits rennes. Ils étaient d'abord accrochés à un lacet rouge mais on ne voyait que ça. Je l'ai remplaçé par un fil nylon et c'est très drôle, les animaux du père Noël glissent et ne restent pas toujours dans le bon sens. Voilà de quoi amuser les enfants qui sont nombreux à passer dans ma rue. Tiens, c'est aujourd'hui la saint Nicolas, le patron des écoliers, comme dit la chanson.

Enigme

Non, je ne suis pas en train de transformer ma chambre en atelier du père Noël... Ni de préparer des étiquettes cadeau pour toute la planète. Je fabrique des cartonnettes, tout simplement.
Souvenez-vous, j'étais si fière de mon rangement de fils DMC en août. Et bien, à la longue, cela ne va pas du tout.

1. Les pochettes glissent et ne tiennent pas en place
2. Le rangement selon l'ordre du nuancier est un vrai casse-tête

Résultat : j'ai confectionné des cartonnettes un peu plus grandes que celles proposées par DMC. Et tous les soirs, j'embobine des écheveaux. Je les range ensuite dans l'ordre des numéros, tout bêtement.

Je brode un peu aussi quelques petits cadeaux alors je ne peux rien vous montrer pour le moment.

Ensuite quand ma boîte sera bien rangée, je pourrais commencer à choisir des coloris pour mon nouveau long projet... Je n'ai pas les fils indiqués sur le modèle et j'aimerais prendre des DMC à la place. Mais la conversion risque d'être difficile.

Il s'agit du sampler écossais d'Elisabeth Haxton (1866) édité par The Marking Samplar.

Attention fragile !

Deux antiquités assez insolites à vous faire découvrir en ce jour. Elles datent peut-être des années soixante bien que l'origine du modèle remonte au milieu du 19e siècle. Ces oiseaux de Paradis ont été créés par les verriers de Meisenthal (en Moselle), qui sont également à l'origine de la boule de Noël en verre.

Réalisés en verre soufflé puis argentés et dorés au mercure, les oiseaux sont montés sur une pince en métal qui permet de les fixer aux branches du sapin de Noël.
C'est plutôt kitch, vous ne trouvez pas ? Pour les amatrices la boutique des musées du monde, en réédite. Je les trouve tout de même un peu moins réussis que leurs ancêtres.
[Il me semble avoir vu une reproduction plus exacte dans un autre catalogue, peut-être celui des musées de France].

Féerie

Quelques petits instants de bricolage partagés avec ma fille et voici une décoration tout en douceur qui évoque la neige, la glace, l'hiver.
Sur une assiette blanche en carton, nous avons disposé quelques billes transparentes, des paillettes argentées, des plumes blanches et emballé le tout dans une feuille de papier cristal. On a fermé les côtés à la manière d'un bonbon. A poser sur une cheminée, une commode ou au milieu d'une table.
Bon dimanche à tous !

Nostalgie...

J'ai une passion pour les livres Jeunesse et plus particulièrement pour ceux sur le thème de Noël... Est-ce lié au souvenir de ce livre que j'ai tellement feuilleté qu'il n'en reste plus grand'chose ? Publié en 1964 aux éditions Les deux Coqs d'Or, il semble reproduire une édition plus ancienne. Difficile d'en dire plus car il a perdu sa couverture. Le voilà sans auteur, sans titre, griffonné, déchiré... Une sorte de doudou qui me replonge immédiatement en enfance.

Voilà les parents. Et la petite fille qui tient l'enfant Jésus comme un poupon afin d'imiter sa mère.

Et voici les grands enfants endormis, rêvant à leurs joujoux. Je ne sais pas pourquoi mais c'était mon image favorite. Peut-être parce que je trouvais les bulles au-dessus de la tête des enfants très mystérieuses et que cela m'intriguait, ainsi que certains éléments de la décoration (le lit à baldaquin, le coin toilette...).

Et qu'est-ce que je découvre aujourd'hui en vous scannant quelques pages de mon livre ? Il y a parmi les cadeaux déposés au pied du sapin un Hornbook (à côté de la cheminée) et un Sampler (derrière la poupée). J'en suis encore toute émerveillée. Je ne les avais jamais remarqués.
Ah si seulement, je pouvais retrouver les références exactes de ce livre... Je sens qu'il va redevenir mon livre de chevet :-))

Compte à rebours...

Un peu à la manière d'un calendrier de l'Avent avec ses cases que l' on ouvre chaque jour pour y découvrir une surprise, je vais essayer de vous montrer quotidiennement un "petit quelque chose" sur mon blog, et ce jusqu'à Noël. J'espère y arriver car la vie file à une vitesse ces temps-ci ! Et j'espère également que vous aurez le temps de venir vous promener entre deux préparatifs... et de m'encourager.
Aujourd'hui, c'était la journée gâteaux de Noël (bredle en alsacien). Vous pouvez lire la recette des Butterbredle ici. Il existe un nombre infini de sortes mais personnellement, je n'en fais que deux. Si cela vous intéresse, je peux vous mettre la recette des Schwowebredle une autre fois (les gâteaux aux amandes et à la cannelle avec un glaçage).

Plus vite mangés que réalisés tous ces coeurs, pères Noël, sapins, étoiles, anges...