jeudi 31 octobre 2013

Traditions de la Toussaint



Quand j'étais petite, Halloween n'était pas célébré en France et je déteste l'introduction commerciale et artificielle qui a été faite de cette fête de la veille de la Toussaint à coup de citrouilles fluo fabriquées en Chine ! 
Cette tradition a pourtant une noble origine dans le monde celtique qui m'est cher et souligne une relation ésotérique, magique avec le monde invisible qui n'avait rien de choquant autrefois. C'est ce que l'on découvre en se penchant sur d'anciennes coutumes.

 Dans les campagnes vosgiennes, par exemple, le 29 septembre (jour de la saint Michel), les bergers chargés de faire pâturer les vaches dans la montagne, devaient impérativement redescendre dans la vallée.Sinon, des lutins occupaient leur ferme ! Il semble que selon les anciens, surtout à partir du 1er novembre, il  ne fait pas bon de traîner le soir après 20h : les nuits longues sont en effet propices au retour des âmes des ancêtres. C'est une période qui s'ouvre sur le monde des esprits, des fées qui viennent visiter le monde des vivants. 

En 835, pour faire oublier les traditions païennes du nouvel an celtique, l'Eglise déplace la fête de la Toussaint (sorte de panthéon dédié à tous les saints) à cette période de l'année.
Odilon de Cluny, en 998, intègre dans le calendrier de Cluny, la fête des trépassés, le 2 novembre. Les anciens parlaient en effet de trépas et non de mort. Tré = à travers, pas = passer à travers la mort. Le trépas n'est pas la mort, le néant mais le passage vers une autre vie. D'où une relation possible entre ces deux mondes.

Et nous, que faisons nous désormais de toutes ces coutumes qui se télescopent, vidés de leur sens ?




samedi 19 octobre 2013

Mary Wigham en dentelles

Non, je ne l'avais pas laissé inachevée au fond d'un panier, la reproduction du marquoir de Mary Wigham réalisé à l'école Ackworth en 1790. Je la reprenais de temps en temps mais j'avais du mal à terminer le dernier coin gauche. Et à compléter par ci, par là, les initiales de la famille...

Très grande broderie que j'ai doublé de tissu et bordé de dentelles, sur deux côtés. 
Vais-je l'accrocher au mur, en faire une petite nappe ? J'ai toujours beaucoup de mal à trouver une finalité à mes broderies.

Ces marquoirs quaker me font toujours penser au travail du patchwork : assemblage très serré de motifs géométriques colorés et contrastés... On pourrait reproduire le motif à l'infini. Une idée pour une autre housse de harpe ?

jeudi 10 octobre 2013

Un ange passe

En souvenir d'une rencontre très spéciale à Amiens, non loin du célèbre ange pleureur de la cathédrale, j'ai confectionné ce pinkeep selon un modèle paru dans un des numéros du Marquoir. Un peu grassouillet l'ange mais je n'avais pas le temps d'en trouver un autre ! Et puis les anges ne sont pas toujours légers (n'est-ce pas Matin lumineux ?)
J'aime toujours autant broder des petits cadeaux pour les amies qui me sont chères. 
Petite récréation avant de poursuivre mes grandes broderies.