dimanche 29 juin 2008

Dentellière de Bruges


La fin des classes est aussi le temps des voyages scolaires. Ma fille m'a ramené cette petite chose de Bruges. (Merci Madeleine d'avoir pensé à ta maman alors que tu n'avais pas beaucoup de temps !)
Je ne pense pas que cela soit de la vraie dentelle de Bruges mais cela sera parfait associé à d'autres éléments brodés ou chinés. J'ai déjà ma petite idée. Il me manque juste le temps pour passer à l'action, et un peu trop de projets en cours.

mercredi 25 juin 2008

Traces de vie



Je l'avais récupéré il y a longtemps, cette boîte en carton qui avait contenu des savons. Je la trouvais délicieusement vieillote.



Dommage qu'elle soit abimée par une trace d'étiquette située sur sa face... Tiens à y regarder de plus près, on dirait l'écriture de ma grand-mère et le mot Mouliné ! Ainsi donc, ma grand-mère avait trouvé cette boîte idéale pour ranger des fils.


C'est donc tout naturellement que je vais y ranger quelques écheveaux de mouliné russe qui ne savaient où se poser.




dimanche 15 juin 2008

Rouge, comme la tradition

Muriel m'a offert un bouquet de fils russes alors j'ai eu envie de les inaugurer en lui brodant un petit ensemble : un floss fob (coussin accroche fils) et son coussinet à ciseaux assorti.
Je voulais quelque chose de sobre, sans dentelles ni fanfreluches.

Sur une toile de lin brut (type tissu d'ameublement), quelques motifs alsaciens ou du nord de l'Europe issus de l'ouvrage de Laurence Roque et Françoise Clozel, Le Rouge traditionnel au point de croix.

Un anneau en nacre fixé au coussin par un croquet couleur lin. Sur l'anneau, on accroche l'écheveau dont on a besoin pour broder et sur le coussin, on pique son aiguille entre deux pauses. Je trouve cette idée d'accroche-fils intéressante et je n'ai pas fini d'en broder ! Je me suis inspirée d'un modèle d'Indigo Rose.

Pour le coussinet, une couture rustique au point de feston et une cordelière en croquet maintenue par un vieux bouton de nacre.

Bonne semaine à vous...

jeudi 12 juin 2008

Mercerie de famille

J’aime fréquenter les brocantes et les vides-greniers, feuilleter des livres anciens, découvrir des témoignages émouvants de la vie du passé et pourtant, j’arrive difficilement à acheter ce qui m’émerveille : une paire de ciseaux rouillées, des boutons dépareillées, des bobines entamées, des rubans emmêlés… Même s'il m'est arrivé d'acquérir quelques petites bricoles, pourquoi ne suis-je pas vraiment tentée par la collection d’articles de mercerie ?
L’explication, je l’ai sans doute trouvé hier en farfouillant dans un vieux bocal
rempli de boutons. Il y en avait des ordinaires, des plus insolites mais avec tous un point commun : ils appartenaient à la boîte à couture de ma grand-mère. Effectivement, presque tous mes trésors de brodeuse me viennent de ma famille et sont liés à des souvenirs d'enfance... L'insolence d'ouvrir en cachette des tiroirs remplis de bobines de fils, juste pour faire passer les heures longues des vacances à la campagne. Le plaisir un peu coupable de poser mes pieds sur la pédale de la machine Singer à la ferronnerie si imposante. Et celui encore plus merveilleux de jouer en silence avec les accessoires de la machine de ma mère (je me souviens, l'un ressemblait à un petit chien) pendant qu'elle se dépêchait de terminer une robe.
Alors oui, je les aime ces petits objets qui me rattachent à mes parentes. Et j'ai du mal à aimer autant les autres étuis à aiguilles ou cartonnettes trouvées sur mon chemin. Je les apprécie comme des traces d'une vie quotidienne disparue mais sans émotion exagérée. Et je n'aimerais pas les mêler à mes vrais souvenirs.
A ce propos, et si je vous faisais partager mon modeste héritage ? Voici déjà mes boutons préférés : marguerite en plastique imitant l'ivoire, boutons en forme de bogue de châtaigne s'ouvrant sur une perle, simples boutons de nacre légèrement concaves...

J'espère que cette nouvelle rubrique trouvera des amatrices.

dimanche 8 juin 2008

Salexandre, partie 4

Bon d'accord, je devrais déjà être à l'étape 5 mais je suis quand même fière d'être arrivée à la fin de cette partie. J'étais un peu fâchée avec la frise, je ne sais pas pourquoi. Heureusement que je l'adore parce que sinon...


Voici les deux dernières parties.

Et tout l'extérieur de la trousse terminé.

Alors est-ce que je poursuis sur ma lancée ou est-ce que je m'autorise une petite pause avec un autre de mes ouvrages en cours ? En attendant la réponse, excellente semaine à toutes.

mercredi 4 juin 2008

Le coup du parapluie


Entre deux averses, laissez moi vous montrer mon parapluie. Il vous fait penser à quelque chose ? Normal. Je vous invite à vérifier ici.

Et oui, c'est bien un des marquoirs que j'ai brodé. Mon mari l'a discrètement pris en photo, à envoyer le fichier jpg à un créateur de parapluie et puis m'a offert ce cadeau inattendu.

Enfin une brodeuse heureuse quand il pleut !

Pour celles qui m'ont demandé ou me demanderont qui est le créateur de parapluies qui propose ce service, une seule adresse à retenir : les parapluies Piganiol à Aurillac.