lundi 24 décembre 2012

Joyeuses fêtes !


Et n'oubliez pas de suivre votre bonne étoile...

Il y a toujours une lumière, même dans la nuit la plus profonde. Parfois, il suffit de savoir qu'elle existe quelque part pour ne pas perdre son chemin.

Un très bon Noël à vous tous !
Et une pensée pour ceux qui passent ce réveillon à l'hôpital...

vendredi 14 décembre 2012

Les harpes de ma vie, n°3


Elle est celtique mais surtout japonaise...
Elle partage ma vie depuis de longues années déjà. 
Elle a résonné dans différents coins d'Alsace et m'a suivi en Picardie, ma harpe à l'anneau d'or.

Elle joue les coquettes avec sa frise végétale en marqueterie.
Quand elle est désaccordée, c'est que je ne vais pas très bien. Elle est en quelque sorte mon baromètre.

Parfois, je rêve d'en avoir une autre. Plus petite, plus rustique, pour le répertoire médiéval mais je n'arrive pas à lui être infidèle. Elle s'est faite à mon jeu, je me suis adaptée à sa sonorité. Une parfaite alchimie règne entre ses cordes et mes doigts. 

Je lui dois tant d'heureux souvenirs, d'émotions intenses ! Elle m'aide à me retrouver : dès que je la fais basculer sur mon épaule, mon coeur chavire. Ma vie repart...

lundi 10 décembre 2012

Quand on aime...

Quand on aime, on ne compte pas...

La première fois que j'ai brodé la grille Alexandre 98, j'étais encore jeune fille. A l'époque, j'achetais des abécédaires imprimés sur toile et je suivais les croix dessinées à l'encre noire. Cela n'était pas très régulier comme travail mais je n'étais guère perfectionniste et faisais même des noeuds à l'arrière...

Quand j'ai participé au Sal Alexandre, cela a fait tilt : j'ai reconnu la grille brodée dans mon adolescence.

Et comme c'est la broderie préférée de mon aide ménagère, j'ai décidé de la lui offrir pour Noël !

Jamais deux sans trois...



samedi 8 décembre 2012

Dommage



Un joli modèle de Blackbird Designs que je n'arrive pas à finir... Commencé à l'hôpital, il me rappelle des heures difficiles chaque fois que je reprends l'aiguille en sa compagnie. L'angoisse monte, il n'y a rien à faire. 
Et pourtant lors de mon hospitalisation, chaque petite croix formée sur cette toile était comme une victoire. De retour chez moi, c'était comme si les pôles s'étaient inversés. 
A quoi bon le terminer puisque de toute manière, je n'arriverai pas à le regarder sereinement ? Ni à l'offrir car on offre pas quelque chose que l'on associe à la douleur. La dernière solution serait peut-être de le terminer dans les salles d'attente de l'hôpital de jour où je retournerai deux fois par semaine en janvier et février. Ma broderie doudou des heures longues...
Et ensuite l'oublier au fond d'un tiroir bien fermé à clé.