dimanche 31 mai 2015

Un parfum d'enfance

Les cadeaux de la fête des Mères devraient toujours ressembler à un collier de nouille... ou à un bouquet cueilli dans le jardin, un bricolage qui rappelle les travaux manuels de l'école primaire.

Cette année, ma maman aura droit à ma première rose à huit lobes en crochet. Un petit clin d’œil à ma grand-mère que nous n'oublions pas.

  
 Bonne fête à toutes les mamans, et à la mienne en particulier...

vendredi 29 mai 2015

Accessoire granny


Alors ça y est, je me suis lancée dans la confection de mon premier plaid en granny square ?
Et bien non, je ne suis pas assez patiente pour le moment et un peu dégoûtée par les assemblages pas toujours très raccords... Je persiste à dire qu'il n'y a que le point de croix qui me détend vraiment !

 Même si je trouve le résultat assez joli et ma petite pochette réalisée avec 12 carrés, pas si mal que ça (malgré quelques maladresses de débutantes qui lui donnent son côté "fait main").
Elle est doublée d'un délicat tissu japonais et close par une fermeture Eclair rose. 
 
Elle sert de trousse d'urgence dans mon sac à main. Douce, chaleureuse et rassurante comme l'idée de savoir que j'ai toujours avec moi de quoi soigner une migraine débutante ou une ampoule provoquée par mes ballerines neuves...

lundi 25 mai 2015

L'amour en fleurs

  Mon seringat ou jasmin des poètes.
 
 Les arbres, eux, communiquent en secret. Leur langage n’est pas fait de sons mais de parfums. Assemblant les odeurs comme nous assemblons les mots, ils envoient leurs messages sur de vastes distances. Séduire, attirer, repousser, envoûter, leur influence est considérable. Comme tous les êtres vivants, les arbres doivent rencontrer un partenaire pour se reproduire, ou tout au moins lui transmettre son pollen. C’est pour cela que naissent les fleurs. Elles charment l’animal par leur forme, leur couleur, leur parfum. Elles l’invitent, en cachant un peu de nectar dans leur intimité, à se rouler dans le pollen.

Puis l’animal passe à une autre fleur et, de fleur en fleur, il porte toujours plus loin le précieux bagage qui lui a confié l’immobile. La manipulation est parfaite, l’arbre en fleur accomplit à distance et en toute discrétion ce qui coûte tant de tourments et d’énergie aux animaux : l’acte d’amour.


Il était une forêt, textes de Francis Hallé (Actes sud, 2013)

jeudi 14 mai 2015

Bouquet champêtre

 


 [Dieu] a mis devant mes yeux le livre de la nature et j'ai compris que toutes les fleurs qu'Il a créées sont belles, que l'éclat de la rose et la blancheur du Lys n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette... J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes...
Ainsi en est-il dans le monde des âmes qui est le jardin de Jésus. 


  
Ah ! comment pourrai-je redire toutes les tendresses que "Papa" prodiguait à sa petite reine ? Il est des choses que le coeur sent, mais que la parole et même la pensée ne peuvent arriver à rendre... Ils étaient pour moi de beaux jours, ceux où mon "roi chéri" m'emmenait à la pêche avec lui, j'aimais tant la campagne, les fleurs et les oiseaux ! Quelquefois j'essayais de pêcher avec ma petite ligne, mais je préférais aller m'assoir seule sur l'herbe fleurie, alors mes pensées étaient bien profondes et sans savoir ce que c'était (que) de méditer, mon âme se plongeait dans une réelle oraison... J'écoutais les bruits lointains... Le murmure du vent et même la musique indécise des soldats dont le son arrivait jusqu'à moi mélancolisaient doucement mon coeur... La terre me semblait un lieu d'exil et je rêvais le Ciel...

Histoire d'une âme. Sainte Thérèse de Lisieux

Photographies prises dans un petit village de la Meuse, Nicey-sur-Aire

vendredi 1 mai 2015

Un air de sainte

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus ou sainte Thérèse de Lisieux fait partie de mon héritage spirituel. Elle a accompagnée ma grand'mère comme une douce amie et ma mère la prie également. 
Elle a marqué la piété populaire dès la fin du 19e siècle bien avant sa canonisation en 1925. En témoignent les statues de la sainte qui trônent dans presque chaque église de France. Et le nombre important d'objets de piété à son effigie que l'on peut encore trouver sur les brocantes... et auxquels je ne peux résister.
Voici mes dernières trouvailles de ce dimanche !
Un cadre en porcelaine de Limoges, une boîte à chapelet, des médailles...
Une mignonne petite médaille, très années 20-30.
Également d'autres médailles : une très effacée de la sainte (elle a sans doute été très portée et cela m'a beaucoup ému), sainte Jeanne d'Arc, avec l'archange saint Michel (pour être  bien défendu !),
 l'ange de Raphaël
La figurine en plastique n'est peut-être pas sainte Thérèse mais sainte Rita. Difficile à voir si elle tient une couronne de roses ou une couronne d'épines.
La plupart de ces objets ont trouvé une place sur ma petite étagère-oratoire.