mardi 11 novembre 2014

Ma housse : le premier côté terminé !

 A un moment, il faut bien se décider à arrêter de multiplier les motifs et se dire que l'équilibre est enfin parfait entre les pleins et les vides. La tentation est grande de remplir toujours davantage la toile, au risque de l’asphyxier. Alors je me suis un peu forcée à me dire "Stop, cette face est terminée, tu as encore l'autre côté à faire, de toute manière".
Rappelez-vous, je l'avais montré dans cet état-là, il y a tout juste un an. Depuis, j'ai notamment brodé toute la partie droite en choisissant cette fois-ci, non pas des abécédaires entiers mais seulement des fragments.
 
 Toujours issus de l'ouvrage "Marquoirs d'Angleterre" d'Isabelle Mazabraud-Kerlan pour garder une certaine unité. J'ai également veillé à ne pas choisir de nouveaux coloris pour harmoniser les différents éléments brodés.
HARMONIE... Un mot qui me tient à coeur et que j'ai décidé de  broder au-dessus de la frise du bas. Il évoque la musique mais aussi toutes les formes d'harmonie.  
 
TELENN, qui signifie harpe en breton. Couplé avec un motif celte et une croix à entrelacs pour donner un petit côté celtique à ma housse. Je n'ai pas oublié non plus de la parsemer de quelques trèfles évocateurs de l'Irlande. En plus Telenn, cela ressemble un peu à Hélène ;-).
H... comme Hélène bien sûr mais aussi comme Harpe, Harmonie... et Housse. CQFD ! 
 
En haut à droite, épousant la forme de la harpe, une guirlande végétale coiffant un ange, faisant référence au premier vers du poème. J'ai décidé d'ajouter un oiseau en nacre à cet endroit.
Dans un cartouche, quelques éléments de biographie : 1978, l'année où j'ai commencé la harpe et les initiales de mes professeurs, dans l'ordre chronologique : AG Aude Gary, ML Mariette Laurie et aussi Mariannig Larc'hantec, EP Elena Polonska, RC Régis Chenut.

Des animaux, papillons par ci par là... Mouton, écureuil, lapins. Un peu comme un bestiaire médiéval.
Adam et Eve et l'arbre de la Connaissance. Pour fermer un peu la  composition à droite, une frise qui commence en bas, s’interrompt et se poursuit en haut (répertoire des frises de V. Lejeune).
En résumé, une broderie comme une libre improvisation. AD LIBITUM !




samedi 1 novembre 2014

Jardin d'automne

 Planter des fleurs, peu importe l'endroit, en se souvenant de ceux qui nous ont quitté mais sont finalement toujours là, derrière le voile.
 
J'ai mis quelques bruyères façon jardin japonais dans ma petite cour que j'appelle pompeusement mon jardin.
 
 Là où je laisse un peu la nature suivre son court, entre mauvaises herbes et feuilles mortes...
 











Et joyeux lutins !
 
 Le lierre qui pousse partout avec une force incroyable est un symbole de vie éternelle sur biens de monuments sépulcraux anciens. Lorsque les cimetières étaient peuplés de toute une symbolique sculptée dans la pierre et pas ces étendus de faux marbre composite, sans âme. 
L'aspect sinistre de nos cimetières modernes en dit long sur notre rapport à la mort qui n'a jamais été autant tabou.

Que cette fête de la Toussaint vous soit douce comme un soleil d'automne....