jeudi 13 décembre 2018

Sampler de Jean Cumming (terminé)


Le voilà terminé pour la fin de l'année et je ne suis pas mécontente !


Le sampler de la petite  Jean Cumming était drôlement riche à broder et je ne compte pas les heures passées en sa compagnie. 

L'original a été réalisé en 1815 à Kincardine, en Ecosse. 

 L'ouvrage confirme son caractère écossais par :
  • ses lettres contrastées, en rouge et vert
  • son grand alphabet au point d’œillet algérien
  • des motifs géométriques au point d’œillet algérien, presque comme du rapiéçage.
  • la présence des nombreuses initiales de la famille, surmontées de couronnes, celle des défunts étant en noir.
J'aime beaucoup l'association entre les éléments généalogiques, les alphabets, les frises et les nombreux animaux. Avec, comme la petite Jean, une tendresse particulière pour les quinze lapins qui animent la toile.

Je regrette de n'avoir pas essayé de le broder en laine, comme certaines brodeuses de notre groupe du forum Marquoirs, Samplers et cie.

Je me laisserai peut-être tenter un jour, pour donner un côté plus rustique à un ouvrage.

Vous pouvez aller voir ici, d'autres marquoirs écossais.

 

jeudi 15 novembre 2018

Sampler de Jean Cumming (en cours)


 
 
Sampler écossais brodé de concert avec d'autres pasionnées sous la houlette de Marie-Claude sur le forum des Marquoirs. Il est aussi intitulé Jean's Bunnies par Inguna Krastina qui en a offert la transcription sur le groupe facebook Sampler Heart. Car il figure grand nombre de lapins sur ce sampler.


Ces lapins me font penser à de la guimauve ! Et les paons, à des espèces de dinosaures verts... Broder ouvre l'espace à tout un imaginaire insoupçonné.

Voilà où j'en suis mi-novembre ! La fin approche...

 
 

Fiche technique :


  • Toile Zweigart Belfast (12, 6 fils au cm) écrue en 2/2 
  • Fils DMC : 420, 422 et 989 pour les verts, 355 et 919 pour les rouges, 760, 3046, 407, 223, 927, 451, 613, 310.

dimanche 13 mai 2018

Du côté de Marie-Antoinette

Je n'ai pas connu la mère de mon époux mais j'ai récupéré des napperons en crochet et quelques broderies réalisées du temps de sa jeunesse, avec beaucoup de soin et de minutie. 

Broderies typiquement alsaciennes : 

Le cache torchon au point de tige
 
 

Thème traditionnel : la rencontre des amoureux au puits. 




La nappe à liteaux rouges 
  
Celle-ci célèbre la ville de Mulhouse où elle habitait jeune fille. Une œuvre gigantesque qu'elle n'a pas achevée et qu'il est difficile de prendre en photo dans son entier ! 


On peut y admirer : 
  • les armoiries de la ville, sur les longueurs.

  • les principaux monuments dans les coins : Tour du Diable, Bollwerk (Tour de Cochon), Hôtel de ville,une autre tour (non identifiée car je connais mal Mulhouse).
 
  • des personnages faisant partie du folklore traditionnel comme la Gänzeliesel, sur les largeurs.

Sans oublier une envolée centrale de cigognes sans laquelle l'Alsace ne serait pas l'Alsace !

jeudi 10 mai 2018

Du côté d'Odette

Coussins ou napperons sont sans doute tous l’œuvre de ma mère Odette. Pas toujours facile de s'y retrouver dans la généalogie des broderies de famille quand tout le monde tire l'aiguille, même mon grand-père.





Joli exemple de rapiéçage à l'arrière d'un napperon.
Broderie blanche par ma grand-mère maternelle Victorine Verdun.
Canevas par son époux Louis. J'adore ces colibris aux couleurs magnifiques.

 Et là, le service à thé spécialement brodé par ma mère pour mon baptême ! De quoi voir la vie en rose...


mercredi 18 avril 2018

Objets religieux

Une sélection d'objets de dévotion, avant de les mettre dans les cartons ou de leur trouver d'autres acquéreurs car je ne peux pas tous les conserver. Je pratique la technique de l’échantillonnage ne gardant qu'une infime partie de ce que je possédais. Que ce soit pour les broderies, les livres, les courriers reçus, les textes écrits, la vaisselle. Il faut si peu de choses finalement pour vivre à deux !  

Bénitier du pèlerinage de Notre-Dame de Liesse, dans l'Aisne. Je l'ai offert à un ancien collègue qui a prénommé sa fille Marie-Liesse.



Un saint Michel que j'adore malgré son côté très kitch. Fin années 50 ou années 60.


Un Christ en croix en plâtre sous verre dans un cadre Napoléon III.


Une délicate Marie Madeleine repentante.


Ensemble funéraire : dans ma famille, on plaçait cette croix sur la table de chevet du défunt avec ces petites mèches allumées déposées sur un verre d'huile.



La sainte famille : Jésus apprenant la charpenterie avec Joseph, Marie filant la laine. Une sainte famille laborieuse pour montrer le bon exemple aux fidèles.


Souvenir de première communion du père de ma grand-mère Victorine mais son nom est complètement effacé... 

samedi 31 mars 2018

Les broderies qu'on n'aime plus

Je déménage bientôt d'une maison dans un appartement et j'aurais moins de surface à ma disposition pour y accrocher des cadres, d'autant plus que les murs porteurs sont en super béton armé. Impossible d'y planter un clou. Voici l'occasion de faire du tri dans les broderies. Finalement, il y en a plein que je ne n'aime plus !
Avant la découverte des créations américaines ou des reproductions de vieux marquoirs, je brodais surtout des modèles trouvés dans les revues de l'époque. "Mains et merveilles" par exemple. Et qui ont un peu vieillis, je trouve.

Brodé sur toile Aida, j'avais fait ce grand "Home sweet home" pour célébrer l'achat de notre maison en 2000.

Sur toile Aïda également, des petites souris brodées par ma mère pour sa petite fille.

Ma mère achetait aussi des modèles dont les croix étaient imprimées sur la toile, comme pour cette broderie offerte à notre mariage. 
 
Et chaque année, à Noël et pour son anniversaire, je faisais un petit motif que j'offrais à ma fille.
Même si ce style ne me plait plus, difficile de me séparer de ces souvenirs, alors c'est un peu un casse-tête pour trouver comment les conserver sans que cela ne prenne trop de place ! Certains seront mis en boîte, d'autres au fond d'un placard peut-être...
Et vous, vous faites quoi avec vos broderies démodées ? Un jour, comme les vieux marquoirs, elles seront peut-être recherchées par des  collectionneuses...
 

dimanche 18 mars 2018

Mary Ann Roots Sampler

Je vous avais promis de ne pas disparaître complètement mais de revenir parfois vous montrer un ouvrage terminé. Depuis que je suis inscrite sur le forum Marquoirs, Samplers et Cie, et bien je brode surtout des ouvrages anciens, à un rythme lent puisque me voici à nouveau en traitement pour mon myélome. J'ai d'ailleurs brodé cet ouvrage avec pas mal de problèmes de vue en décembre-janvier et en partie à l'hôpital. J'avais hâte de le finir pour oublier cette période et fait du coup quelques erreurs dans les motifs figurés que je n'ai pas eu le courage de défaire. Les puristes me pardonneront... D'ailleurs j'aime bien ma version !

J'ai choisi très librement les couleurs en m'inspirant de la photo car celles indiquées dans la revue ne correspondaient pas du tout (il parait que cela est fréquent dans les SANQ où ils se basent sur les coloris à l'arrière de l'ouvrage, non délavés par le temps).

Fiche technique

Modèle publié dans le SANQ hiver 1991 (version DVD)
Lin Gander écru et fils DMC :
  • pour la frise : vert gris = 645, brun beige = 841, orange = 3778, rose pâle = 225
  • pour les lettres : gris ardoise = 317, rose pâle = 225, orange pâle = 3771
  • pour le chien : brun = 829, brun beine = 841
  • pour le panier, le pied du moulin, la base du fleuron : vert = 501
  • intérieur du moulin : 739.

Voilà le sampler tel qu'il est reproduit dans le SANQ. 

 En cours de broderie...


 Et terminé !


Première erreur : j'ai fait le panier plus large que prévu ! J'ai du modifier l’agencement des fruits et mis un peu plus de variété de couleurs par rapport à l'original. Explication : comme la grille était en deux parties et coupée au milieu du panier, j'ai mal pris mes repaires (c'est tout moi ça...) mais finalement, dans ma version, le panier occupe mieux l'espace que chez Ann.


 Deuxième erreur : j'ai oublié que j'avais remplacé la couleur verte par du vert gris pour le symbole z et allégrement, dans la dernière partie, je me suis mise à utiliser du 501 au lieu du 645 !!!
Mais finalement, j'aime bien cette note de vert qui casse un peu la monotonie. C'est plus vivant qu'une parfaite harmonie et c'est signé Hélène, la tête en l'air (tiens, il faudra peut-être que je rajoute mes initiales pour la forme puisque j'ai "trahi" la petite Ann Roots, ma pourtant fidèle compagne d'heures bien difficiles...)
 
Ma prochaine copine se prénomme Jean Cumming et je brode son sampler avec plein d'autres camarades ! Un peu comme à l'école...