dimanche 24 février 2008

Salexandre


fil de soie Caron Waterlilies Cherry
toile de lin Dublin teinte au thé
(25 count ou 10 fils)


J'ai fini la première partie et j'ai hâte de découvrir la seconde. J'ai choisi le même fil que Tempus Fugit, grande initiatrice de cet ambitieux projet. J'avais peur de prendre une toile Cashel pour broder en 1/1 fil mais je regrette un peu mon choix. La trame est un peu trop lache et les points ont tendance à disparaître derrière la toile. J'attends vos conseils, il y a peut-être des astuces pour avoir de jolis points...

dimanche 17 février 2008

Le marquoir de Victorine


Brodé avec un fil bordeau très foncé qui me rappelle ses savoureuses crêpes aux cerises noires, le marquoir imaginaire-imaginé de ma grand-mère maternelle, Victorine Verdun. J'adore son nom de jeune fille et j'ai été heureuse de l'immortaliser, ainsi que son monogramme V.V. Je me souviens qu'elle disait que cela portait bonheur d'avoir deux fois la même initiale...

Lalaye est un petit village du Val de Villé, au pied des Vosges, où on parlait un étrange patois roman, le welche, et pas du tout l'alsacien. Très proche de ma grand-mère, j'ai l'impression d'appartenir à cette Alsace-là.

Ma grand-mère vit désormais dans une maison de retraite, près de ses filles, à une centaine de kilomètres de son village natal. Elle aura 97 ans le 10 mai.

vendredi 15 février 2008

Hors sujet

Nous ne parlerons pas broderie aujourd'hui mais de moi ! Taguée par Martine, je vais me prendre au jeu des révélations. Voici donc six petites confidences sans importance.

- J'ai la manie de trouver des ressemblances qui ne parlent qu'à moi. Telle collègue ressemble à cette actrice, telle caissière me fait penser à quelqu'un que je connais. Généralement, les autres ne trouvent pas du tout pourquoi !


- Dans les situations de stress intense (genre épreuve orale lorsque j'étais étudiante), je tombe de sommeil. Je baille, je sombre dans une léthargie proche de l'évanouissement. Certainement, une forme de fuite et de défense.


- Je déteste prendre mon petit déjeuner avec quelqu'un. D'ailleurs je ne suis bavarde que le soir.


- Je ne supporte plus le parfum. Presque tous me donnent désormais la migraine ou me font tousser. Ma hantise : partager un bureau avec une collègue qui s'inonderait de parfum. Mon regret : ne plus pouvoir porter Silences de Jacomo qui était jadis mon parfum.


- J'adore les salons de thé. Ce n'est pas seulement pour les gourmandises mais pour l'ambiance qui y règne, surtout à Strasbourg. Univers essentiellement féminin où l'on chuchote entre chien et loup et où j'aime observer les vieilles dames en chapeau, les copines qui se retrouvent, les jeunes mamans qui donnent leur goûter aux enfants fatigués... Bref, l'endroit idéal pour quelqu'un comme moi qui adore observer les gens, deviner les histoires.


- Je n'aime pas acheter des pantalons. Je les trouve toujours moches et ils ne me vont jamais. Surtout depuis la mode des tailles basses. Souvent, je repars avec une jupe ou une robe. C'est pourtant pratique d'avoir un jeans dans sa garde-robe mais je ne sais pas quand je le trouverai sans effort. Surtout que comme je ne fais qu'un mètre cinquante six, souvent je n'arrive pas à attraper les vêtements qui sont dans la rangée supérieure !

A qui le tour ? Il faudrait que je désigne 6 autres victimes ? Je déteste être indiscrète et poser des questions mais si certaines qui figurent dans mes favoris veulent se lancer, je serais heureuse de lire leurs révélations...

jeudi 14 février 2008

C'est toujours la même histoire

Une petite rengaine à fredonner à votre amoureux en cette fête de la Saint-Valentin...

J'ai bien connu le gars
Qui rencontre la fille
J'ai bien connu la fille
Qui souriait au gars

Il lui a demandé du fil et des aiguilles
Pour accrocher un coeur
A son manteau de drap

Et elle a tout donné
Le fil et des aiguilles
Et puis son coeur de fille
Par-dessus le marché

C'est toujours la même histoire
J'ose à peine vous en parler
Moi j'ai fait semblant d'y croire
Faites semblant de m'écouter [...]
Edith Piaf, C'est toujours la même histoire
(Henri Contet /Daniel White) Ed. Beuscher (P) 1944)

Bonne journée !

vendredi 8 février 2008

Marquoir, leçon 4 : motifs ou symboles ?

Cette leçon sera relativement brève car je n'ai ni courage ni la compétence d'étudier de manière approfondie les symboles figurant sur les abécédaires. Pour vous documenter sur le sujet, je vous invite à lire les ouvrages figurant dans l'excellente bibliographie publiée ici. Il s'agit également de mes livres de référence, particulièrement ceux de Catherine Pouchelon. Un coup de foudre également pour celui de Brigitte France que je vais lire ce week end. Il est très bien documenté et semble très complet.

Souvent, je m'interroge... Ce chat est-il là par hasard ou parce que la fillette lui trouvait une ressemblance avec son minet chéri ? Peut-on trouver une signification derrière ces motifs ou sont-ils juste là pour leur côté décoratif ou parce qu'ils sont à la bonne dimension ? Je pense que toutes les interprétations sont possibles. Des fois, cela devait vouloir dire quelque chose, des fois non. Peut-être même que des symboles continuaient à être récopiés d'une génération à une autre alors que leur signification avait été oubliée.
Dans les écoles ou les couvents, quelle liberté avait réllement nos jeunes brodeuses ? Les petits rouges sont essentiellement consacrés à l'écriture ou aux frises, les grands marquoirs aux thèmes religieux. La fantaisie s'exprime davantage au travers des représentations de la flore ou de la faune (oiseaux, fleurs en bouquet, arbres, papillons) ou autres motifs Sajou...


dimanche 3 février 2008

Guerre et amour, le marquoir de Gasparine

Un cadre ancien, un poème d'amour découvert dans un carnet de la guerre 1914-1918, voilà les ingrédients de ce marquoir brodé en fils de soie, au gré de mon inspiration.


Je voulais broder un hymne à la vie et à l'amour. Alors même si le poème parle de la guerre, les coloris choisis sont gais, les motifs bucoliques. Le mot Reconnaissance, l'année de l'armistice évoquent la fin de la guerre, la joie des retrouvailles de deux êtres qui s'aiment.

Et dans le carnet, on trouve également un portrait de femme. Est-ce notre Gasparine si tendrement adorée ? Je la trouve un peu âgée, un brin sévère et je ne sais pas si le costume est d'époque.

Mystère, mystère...

Edit du 5 février : les images que j'avais mises dans mon article précédent sur Gasparine sont de retour mais j'ai un peu simplifié le texte.