dimanche 22 août 2010

Jardin privé


C'est une petite cour comme il en existe un peu partout à Amiens. Habillée de vert et blanc, elle abrite mes rêves de jardin.
Mais voici que depuis un an, de méchants grondements de soufflerie m'empêchent de profiter de ce qui était jadis mon havre de paix. Broderie, lecture ou contemplation ont déserté ce lieu. Je suis désormais privée de jardin.
C'est d'autant plus horrible que les affreux bruits traversent les murailles et pénètrent jusque dans la maison. Petit à petit, l'école derrière chez nous s'est transformée en monstre menaçant. Un extracteur de cantine vieillissant et mal réglé, un nouveau condensateur de chambre froide jouent un concert cacophonique qui semble n'user que nos nerfs. Les autres voisins semblent indifférents. Sommes-nous trop sensibles ? Est-ce utopique de vouloir un minimum de silence pour vivre ?
Le directeur de l'école fait semblant d'être compréhensif mais ne nous prend pas au sérieux. Il ne répond même pas à nos courriers ! Le médiateur de la mairie ne peut agir qu'en fonction d'une législation qui laisse la part belle aux établissements publics. Nous nous sentons découragés, abandonnés et moi, je n'ai même plus envie de parler broderie.
Un blog, cela sert aussi à dire ce que l'on a sur le coeur, en toute sincérité en espérant un peu de réconfort. Et peut-être des idées ou des solutions !



8 commentaires:

martine a dit…

qu'il s'agisse d'une école primaire ou d'un établissement du second degré (collège ou lycée), le directeur (ou : principal ou proviseur) n'y peut rien : il n'est pas responsable des bâtiments. Il ne peut que signaler cela aux collectivités locales, seules compétentes : mairie pour une école primaire, département pour un collège, région pour un lycée.
A la mairie, c'est au SERVICE DES ECOLES qu'il convient de s'adresser (j'avoue ignorer le rôle de ce médiateur)

Hélène a dit…

Merci Martine pour ces précisions. En fait, il s'agit d'un grand complexe scolaire (de la maternelle au collège, plus lycée hôtelier) mais c'est un établissement privé. Donc je suppose que les règles sont différentes. Le médiateur appartient au service sanitaire et intervient dans les problèmes de nuisance. Tes différentes pistes sont peut-être à creuser, merci.

Martine a dit…

Si c'est un ensemble scolaire confessionnel il y a à l'évéché un service de l'enseignement

Je te comprends je ne supporte pas les nuisances aussi bien olfactives que sonores

Bon courage

martine a dit…

ancienne amiénoise, je devine un peu, il faut donc contacter l'enseignement catholique !
pour autant qu'il m'en souvienne, l'évêque a son siège près des Hortillonnages ...
ah, Henriville !
à +

martine a dit…

je complète : je n'ai pas trouvé qqch comme 'contactez l'auteur', de façon à te contacter en privé - ce qui confirme que Blogger est un peu Big Brother !
de mon côté, je préfère largement d'autres sites de blogs où on le peut ....
et comme je ne veux pas laisser ici mes coordonnées perso, cela va être dur !

Anonyme a dit…

J'ai vu en Belgique une émission qui se chargeait d'alerter qui de droit quand un problème de voisinage de ce type (ou autre) se posait. Mettre se problème sur la voie publique serait peut-être envisageable pour 'forcer' ceux qui sont en mesure de changer les choses à prendre enfin des décisions pour que cela change ?

L.S

Nini79 a dit…

Je pense que contacter l'évêché, avec une lettre bien motivée peut aider, et peut-être même proposer de venir constater sur place... sinon, écrire au député de la circonscription, voire à M. Borloo (environement, nuisances dues au bruit)... j'imagine bien que ce doit être pénible de ne plus pouvoir jouir tranquillement de ce qui était un havre de paix...
Bon courage...

nausicaa1fab a dit…

il serait peut être souhaitable de faire carrement des mesures du niveau sonore (décibels) car il y a des études qui montrent que certains niveaux sonores ne sont pas acceptables dans le voisinnage pendant une certaine durée... ??

et peut etre saisir un huissier pour constater le pb??

ça fera peut être aussi bouger les choses. Je crois que le code français indique certains points là dessus, mais je ne suis pas juriste...