Le projet d’écrire des nouvelles a germé au hasard de mes promenades sur internet. Une brodeuse déplorait qu’il n’existait pas un équivalent français aux romans populaires américains mettant en scène des quilteuses ou des tricoteuses (Jennifer Chiaverini, Debbie Macomber). Pour m’amuser, je me suis dit : pourquoi ne pas essayer d‘imaginer des histoires simples de brodeuses ? J'ai alors inventé le personnage de Béatrice, une mercière qui apparait (de manière plus ou moins importante) dans chacune des nouvelles. Ici, nous retrouvons Véronique, une des participantes au round robin du Temps d'une ronde.
Les mots brodés
# 6
LES AMIS RETROUVES
A Brigitte A.
Les rides commençaient sérieusement à se plaire sur mon visage mais plus les saisons passaient, moins j’avais de temps pour les regrets. Trop de choses nouvelles m’attendaient encore : des pays ou des livres à découvrir, des points de broderie à expérimenter… Je fuyais les vieux albums photos comme les miroirs. Mêmes les souvenirs heureux deviennent douloureux quand ils appartiennent au passé.
Je ne pensais pas, en faisant de l’ordre dans mes vieux modèles de point de croix, qu’une émotion soudaine, sans doute trop longtemps contenue, allait me submerger, et me replonger avec un sentiment de malaise, des années en arrière.
J’étais pourtant de bonne humeur quand j’avais commencé ce rangement, bien décidée à jeter plusieurs revues qui ne correspondaient plus à mes goûts et encombraient mes rayonnages. Mes amies avaient passé l’âge de pouponner, alors à quoi bon conserver ces projets de bavoirs pour bambins ? J’avais presque honte d’avoir gardé ces diagrammes de personnages Disney parmi mes grilles préférées. J’avais acheté de beaux classeurs en papier japonais afin d’y classer les modèles que j’avais aimé broder. Ils ne me serviraient sans doute plus jamais mais j’étais incapable de les revendre ou de les donner. J’aimais leur présentation raffinée sur papier cartonné luxueux. Rien à voir avec les photocopies que certaines amies m’avaient offertes et que je ne souhaitais plus garder. Je n’avais jamais pris plaisir à broder à partir d’une grille mal reproduite, à moitié coupée et baveuse. Il valait donc mieux les jeter et leur donner la chance d’être recyclées en papier plus utile.
Découragée par le désordre que j’avais créé en voulant ranger (quel paradoxe !), je sirotais un verre de thé glacé en écoutant du jazz sur ma terrasse. J’avais un peu l’impression de m’appeler Francesca, et d’habiter non loin de la route de Madison. Un photographe énigmatique viendrait peut-être révolutionner ma vie de mère de famille-brodeuse bien tranquille. François était en congrès à l’étranger et les enfants passaient la semaine chez leurs grands-parents. Depuis notre installation à Clermont, je n’avais jamais été seule dans la maison. Cela me procurait une sensation étrange. J’étais un peu désorientée, comme l’héroïne du film de Clint Eastwood.
Le téléphone se mit à sonner. C’était François.
- Allo, Véro, ça va ? Tu ne t’ennuies pas trop toute seule ?
- Si, terriblement. Alors je m’occupe. Je classe mes modèles de broderie.
- Encore ? Ne me dis pas que tu as dévalisé la boutique de Béatrice. Enfin, après réflexion, je préfère cela que de te savoir déprimée.
Je le rassurai en lui répondant qu’il s’agissait uniquement d’archives et non de nouveaux achats dans ma mercerie préférée. Je savais que cela l’agacerait un peu de m'entendre parler de broderie mais il valait mieux cela que de lui dévoiler mes rêveries de femme seule !
La nuit était tombée et j’en avais presque fini avec mon classement. Il me restait seulement un dernier carton à vider. Il datait encore de notre emménagement. Je l’avais laissé scellé par du gros ruban adhésif marron car il ne contenait sans doute rien de bien important. Je ne me souvenais plus très bien… Mais dès que j’ouvris le couvercle, je compris pourquoi, inconsciemment peut-être, je n’avais pas voulu l'ouvrir plus tôt. Son contenu était devant moi, m’obligeant à affronter les souvenirs du passé.
Elles s’appelaient Clémence et Adèle, ces deux charmantes fillettes dont l’une était la filleule de François. Je les avais tout de suite aimées, moi qui, à l’époque où j’avais fait leur connaissance, n’avaient pas vraiment d’atome crochu avec les enfants. Je devais avoir vingt-quatre ans et je vivais depuis peu avec François. Dès notre rencontre, il avait tenu à me présenter à ses seuls amis, les parents de Clémence et Adèle. Elle, Cécile, était la petite amie qu’il avait aimée lorsqu'il était encore étudiant. Lui, Jérôme, était presque devenu un frère pour François. Nous partagions souvent leur repas du soir le vendredi ou le samedi. Cécile cuisinait avec générosité et simplicité. Jérôme et François parlaient musique, Adèle suçait son pouce sur le canapé, glanant encore quelques minutes avant d’aller au lit. Clémence, la plus grande, dévorait une bande dessinée, à mille lieues de nous. Et moi, je me sentais pour la première fois heureuse de partager des petits morceaux de bonheur en famille.
Cécile était devenue mon modèle. Je voulais lui ressembler. C’était loin d’être acquis. J’étais très mauvaise cuisinière, je ne savais rien des responsabilités d’une mère. J’étais comme une petite sœur à la fois admirative et un peu jalouse de son ainée. Par amitié, j’avais brodé un abécédaire à chacune de ses filles. Deux kits sur toile préimprimée dont j’avais retrouvé la grille et l’emballage dans mon gros carton. L’un était pastel avec une maison très country et un motif géométrique d’oies. L’autre, plus vif avec un nounours sur un coffre à jouets. Je me souvenais que le fil rouge avait déteint au repassage à la vapeur et que l’auréole était encore un peu visible, une fois l’ouvrage encadré. En échange de ces cadeaux, Cécile avait crocheté un rideau pour la fenêtre de ma cuisine. J’avais souvent changé de maison depuis et je n’avais jamais trouvé une autre fenêtre aux dimensions de ce brise-bise mais je l’avais pourtant gardé comme on conserve une relique, d’autant plus précieusement que je n’avais plus de nouvelles de Cécile. Ni de Jérôme, Adèle et Clémence.
En regardant ces vieux modèles que j’avais exhumés du passé, je sentais le chagrin m’envahir. Tout me revenait en mémoire à mesure que j’observais les symboles noirs et blancs surchargés d’annotations au crayon, légèrement brouillés par mes larmes. Comment avions-nous pu être si proches, nous éloigner les uns des autres et nous perdre ainsi ?
Cela n’avait pourtant rien de bien exceptionnel. Cécile et Jérôme avaient divorcé, nous avions choisi de nous installer dans une autre région pour élever nos trois enfants. Chacun d’entre nous avaient pris un nouveau départ. Petit à petit, nous nous étions perdus de vue.
Et voilà qu’aujourd’hui, je pleurais au souvenir de Clémence et Adèle. Elles devaient avoir plus de vingt ans et j’ignorais ce qu’elles devenaient. C’était pourtant simple de le savoir. Il suffisait d’interroger internet et de suivre les traces qu’elles y avaient sans doute laissées. Je commençai par taper le nom complet de l’ainée : CLEMENCE MONGENET et je ne fus pas étonnée d’obtenir des réponses. Le site « les Copainsd’avant » me disait qu’elle était étudiante en médecine à Montpellier. Sur facebook, il y avait une photo d’elle prise lors d’une fête. Clémence était très maquillée, joyeuse. Je retrouvais son regard malicieux et myope de petite fille dans ce visage fardé de jeune femme. Impression bizarre mais pas aussi dérangeante que je ne l’aurais pensé.
Adèle, elle, était inscrite en fac d’anglais. Elle avait toujours le même sourire un peu inquiet et posait en compagnie d’un charmant jeune homme qui devait être son petit copain. Un garçon simple qui avait l’air bien. J’étais rassurée comme une mère découvrant les fréquentations de sa fille.
Parcourant la liste de leurs amis, j’avais reconnu Jérôme, coiffé de son inséparable chapeau, et Cécile.
La cinquantaine lui allait bien. Avait-elle trouvé la paix après ces quelques années de crise ? Était-elle heureuse ? Je me sentais légèrement mal à l’aise d’avoir osé une incursion, même timide, dans sa vie actuelle, un peu comme lorsqu'on regarde à la fenêtre une fête à laquelle on n'est pas convié. Je pris la décision d’éteindre l’ordinateur et d’aller me coucher.
Le sommeil fut long à venir. Certaines pensées m’obsédaient. La vie de Cécile entrevue sur l’écran me semblait tellement plus joyeuse que la mienne. Le net était peut-être un miroir déformant mais je me faisais un peu honte avec mes petites manies de mère de famille à l’ancienne. Mon mari, mes enfants, mes broderies… Etais-je vraiment heureuse ? Voilà une question qu’il vaut mieux éviter de se poser à une heure du matin, surtout quand on dort seule.
Le lendemain matin, devant ma tasse de thé bien fort, je me dis qu'il était ridicule de rester anonyme derrière mon écran, à guetter des nouvelles photos de Cécile et de ses filles. A compter tous les amis de Jérôme, ou que sais-je encore ! C’était si facile de rompre la solitude. Il me suffisait de quelques clics de souris pour me manifester, envoyer un petit signe. Tant pis, si la peur de tomber à côté me donnait un peu le trac.
Peu de temps après mon inscription sur facebook, je reçus un long message de Cécile puis, quelques heures plus tard, de Jérôme. Les nouvelles n’étaient pas aussi clinquantes que sur internet mais comme c'était bien de retrouver la complicité d’autrefois ! De confidences en mots de réconfort, nous avions renoué le fil.
François et les enfants seraient bientôt de retour et j’étais impatiente de leur annoncer cette nouvelle. Si tout allait bien, nous pourrions rencontrer nos amis dans quelques mois.
J’allais pouvoir enfin broder de nouveaux souvenirs.
Je ne pensais pas, en faisant de l’ordre dans mes vieux modèles de point de croix, qu’une émotion soudaine, sans doute trop longtemps contenue, allait me submerger, et me replonger avec un sentiment de malaise, des années en arrière.
J’étais pourtant de bonne humeur quand j’avais commencé ce rangement, bien décidée à jeter plusieurs revues qui ne correspondaient plus à mes goûts et encombraient mes rayonnages. Mes amies avaient passé l’âge de pouponner, alors à quoi bon conserver ces projets de bavoirs pour bambins ? J’avais presque honte d’avoir gardé ces diagrammes de personnages Disney parmi mes grilles préférées. J’avais acheté de beaux classeurs en papier japonais afin d’y classer les modèles que j’avais aimé broder. Ils ne me serviraient sans doute plus jamais mais j’étais incapable de les revendre ou de les donner. J’aimais leur présentation raffinée sur papier cartonné luxueux. Rien à voir avec les photocopies que certaines amies m’avaient offertes et que je ne souhaitais plus garder. Je n’avais jamais pris plaisir à broder à partir d’une grille mal reproduite, à moitié coupée et baveuse. Il valait donc mieux les jeter et leur donner la chance d’être recyclées en papier plus utile.
Découragée par le désordre que j’avais créé en voulant ranger (quel paradoxe !), je sirotais un verre de thé glacé en écoutant du jazz sur ma terrasse. J’avais un peu l’impression de m’appeler Francesca, et d’habiter non loin de la route de Madison. Un photographe énigmatique viendrait peut-être révolutionner ma vie de mère de famille-brodeuse bien tranquille. François était en congrès à l’étranger et les enfants passaient la semaine chez leurs grands-parents. Depuis notre installation à Clermont, je n’avais jamais été seule dans la maison. Cela me procurait une sensation étrange. J’étais un peu désorientée, comme l’héroïne du film de Clint Eastwood.
Le téléphone se mit à sonner. C’était François.
- Allo, Véro, ça va ? Tu ne t’ennuies pas trop toute seule ?
- Si, terriblement. Alors je m’occupe. Je classe mes modèles de broderie.
- Encore ? Ne me dis pas que tu as dévalisé la boutique de Béatrice. Enfin, après réflexion, je préfère cela que de te savoir déprimée.
Je le rassurai en lui répondant qu’il s’agissait uniquement d’archives et non de nouveaux achats dans ma mercerie préférée. Je savais que cela l’agacerait un peu de m'entendre parler de broderie mais il valait mieux cela que de lui dévoiler mes rêveries de femme seule !
La nuit était tombée et j’en avais presque fini avec mon classement. Il me restait seulement un dernier carton à vider. Il datait encore de notre emménagement. Je l’avais laissé scellé par du gros ruban adhésif marron car il ne contenait sans doute rien de bien important. Je ne me souvenais plus très bien… Mais dès que j’ouvris le couvercle, je compris pourquoi, inconsciemment peut-être, je n’avais pas voulu l'ouvrir plus tôt. Son contenu était devant moi, m’obligeant à affronter les souvenirs du passé.
Elles s’appelaient Clémence et Adèle, ces deux charmantes fillettes dont l’une était la filleule de François. Je les avais tout de suite aimées, moi qui, à l’époque où j’avais fait leur connaissance, n’avaient pas vraiment d’atome crochu avec les enfants. Je devais avoir vingt-quatre ans et je vivais depuis peu avec François. Dès notre rencontre, il avait tenu à me présenter à ses seuls amis, les parents de Clémence et Adèle. Elle, Cécile, était la petite amie qu’il avait aimée lorsqu'il était encore étudiant. Lui, Jérôme, était presque devenu un frère pour François. Nous partagions souvent leur repas du soir le vendredi ou le samedi. Cécile cuisinait avec générosité et simplicité. Jérôme et François parlaient musique, Adèle suçait son pouce sur le canapé, glanant encore quelques minutes avant d’aller au lit. Clémence, la plus grande, dévorait une bande dessinée, à mille lieues de nous. Et moi, je me sentais pour la première fois heureuse de partager des petits morceaux de bonheur en famille.
Cécile était devenue mon modèle. Je voulais lui ressembler. C’était loin d’être acquis. J’étais très mauvaise cuisinière, je ne savais rien des responsabilités d’une mère. J’étais comme une petite sœur à la fois admirative et un peu jalouse de son ainée. Par amitié, j’avais brodé un abécédaire à chacune de ses filles. Deux kits sur toile préimprimée dont j’avais retrouvé la grille et l’emballage dans mon gros carton. L’un était pastel avec une maison très country et un motif géométrique d’oies. L’autre, plus vif avec un nounours sur un coffre à jouets. Je me souvenais que le fil rouge avait déteint au repassage à la vapeur et que l’auréole était encore un peu visible, une fois l’ouvrage encadré. En échange de ces cadeaux, Cécile avait crocheté un rideau pour la fenêtre de ma cuisine. J’avais souvent changé de maison depuis et je n’avais jamais trouvé une autre fenêtre aux dimensions de ce brise-bise mais je l’avais pourtant gardé comme on conserve une relique, d’autant plus précieusement que je n’avais plus de nouvelles de Cécile. Ni de Jérôme, Adèle et Clémence.
En regardant ces vieux modèles que j’avais exhumés du passé, je sentais le chagrin m’envahir. Tout me revenait en mémoire à mesure que j’observais les symboles noirs et blancs surchargés d’annotations au crayon, légèrement brouillés par mes larmes. Comment avions-nous pu être si proches, nous éloigner les uns des autres et nous perdre ainsi ?
Cela n’avait pourtant rien de bien exceptionnel. Cécile et Jérôme avaient divorcé, nous avions choisi de nous installer dans une autre région pour élever nos trois enfants. Chacun d’entre nous avaient pris un nouveau départ. Petit à petit, nous nous étions perdus de vue.
Et voilà qu’aujourd’hui, je pleurais au souvenir de Clémence et Adèle. Elles devaient avoir plus de vingt ans et j’ignorais ce qu’elles devenaient. C’était pourtant simple de le savoir. Il suffisait d’interroger internet et de suivre les traces qu’elles y avaient sans doute laissées. Je commençai par taper le nom complet de l’ainée : CLEMENCE MONGENET et je ne fus pas étonnée d’obtenir des réponses. Le site « les Copainsd’avant » me disait qu’elle était étudiante en médecine à Montpellier. Sur facebook, il y avait une photo d’elle prise lors d’une fête. Clémence était très maquillée, joyeuse. Je retrouvais son regard malicieux et myope de petite fille dans ce visage fardé de jeune femme. Impression bizarre mais pas aussi dérangeante que je ne l’aurais pensé.
Adèle, elle, était inscrite en fac d’anglais. Elle avait toujours le même sourire un peu inquiet et posait en compagnie d’un charmant jeune homme qui devait être son petit copain. Un garçon simple qui avait l’air bien. J’étais rassurée comme une mère découvrant les fréquentations de sa fille.
Parcourant la liste de leurs amis, j’avais reconnu Jérôme, coiffé de son inséparable chapeau, et Cécile.
La cinquantaine lui allait bien. Avait-elle trouvé la paix après ces quelques années de crise ? Était-elle heureuse ? Je me sentais légèrement mal à l’aise d’avoir osé une incursion, même timide, dans sa vie actuelle, un peu comme lorsqu'on regarde à la fenêtre une fête à laquelle on n'est pas convié. Je pris la décision d’éteindre l’ordinateur et d’aller me coucher.
Le sommeil fut long à venir. Certaines pensées m’obsédaient. La vie de Cécile entrevue sur l’écran me semblait tellement plus joyeuse que la mienne. Le net était peut-être un miroir déformant mais je me faisais un peu honte avec mes petites manies de mère de famille à l’ancienne. Mon mari, mes enfants, mes broderies… Etais-je vraiment heureuse ? Voilà une question qu’il vaut mieux éviter de se poser à une heure du matin, surtout quand on dort seule.
Le lendemain matin, devant ma tasse de thé bien fort, je me dis qu'il était ridicule de rester anonyme derrière mon écran, à guetter des nouvelles photos de Cécile et de ses filles. A compter tous les amis de Jérôme, ou que sais-je encore ! C’était si facile de rompre la solitude. Il me suffisait de quelques clics de souris pour me manifester, envoyer un petit signe. Tant pis, si la peur de tomber à côté me donnait un peu le trac.
Peu de temps après mon inscription sur facebook, je reçus un long message de Cécile puis, quelques heures plus tard, de Jérôme. Les nouvelles n’étaient pas aussi clinquantes que sur internet mais comme c'était bien de retrouver la complicité d’autrefois ! De confidences en mots de réconfort, nous avions renoué le fil.
François et les enfants seraient bientôt de retour et j’étais impatiente de leur annoncer cette nouvelle. Si tout allait bien, nous pourrions rencontrer nos amis dans quelques mois.
J’allais pouvoir enfin broder de nouveaux souvenirs.
7 commentaires:
J'aime beaucoup beaucoup le début ... et j'attends avec impatience la suite !
Sur la route de Madison ... mon film culte !
je me retrouve complètement dans ce début d'histoire
toujours autant de talent d'écriture !
Tu as une facilité d'éloquence extraordinaire
On a l'impression de connaître tous les personnages et attendons la suite, bien évidemment
Belle soirée Hélène et à bientôt
Moi aussi, je fais des incursions sur ton site régulièrement....pour ne pas rater tes nouvelles!!! Vite! vite! la suite!!!!Bisous.Mireille du Val de Villé.
Désolée les filles... Aucune suite n'est prévue à cette nouvelle ! J'aime les histoires qui commencent ou recommencent. L'ébauche d'un nouveau départ. La suite, à chacune de l'imaginer.
D'ailleurs, je suis assez démotivée par l'accueil plutôt timide qui est fait à cette nouvelle. Etant en pleine période de doute, je vous remercie très vivement pour ces trois premiers (et peut-être derniers) messages.
Ah, j'aime toujours tout autant chacune de tes nouvelles.. Merci de nous les faire partager, et continue!!!
Tout comme Cath, Sur la route de Madison...j'aimeeeeeeeee
Oui, ce texte est vraiment bien.
C'est vrai, ça me fait le même effet qu'à certaines: on a l'impression de connaitre tes personnages, et ça fait un bien fou !
Je t'embrasse,
L.S
J'ai toujours aimé tes récits, nouvelles, toujours empreintes d'une délicate poésie et d'une douceur de sentiments, comme une petite musique de Mozart...on s'attache de suite à tes personnages, où on se retrouve, un peu, ou beaucoup, avec une émotion qui nous touche en plein coeur...
Surtout continue...
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