dimanche 3 janvier 2016

Belles pensées pour la nouvelle année

 

J'aime Paul McCartney. Sans être une mordue des Beatles ou une fan inconditionnelle des Wings. C'est la personnalité  même de cet artiste que m'émeut, son optimisme un peu candide et son élégante mélancolie. 

 Pour moi, il y a de l'ange derrière cet homme.
Il suffit que je tombe sur une de ses photos, que j'écoute une de ses chansons, pour me sentir bien. Quelque chose qui ne s'explique pas.



  

Alors en lisant un recueil d'interview paru en 2015, Paul McCartney : Des mots qui vont très bien ensemble,  j'ai pris quelques notes que je trouve plutôt stimulantes pour commencer cette année 2016 où je vous souhaite, selon une expression de Paul McCartney, de "poursuivre votre vie polychrome aux couleurs de l'arc en ciel".

  •  La terre est très importante pour moi - les choses de la terre, les racines - beaucoup plus que le béton, l'ère spatiale et tout ça. Pour moi, personnellement, tout ce "progrès" est en réalité une régression.
  • Chaque fois que j'ai vécu une tragédie, je me suis dit : "Pas question de me laisser abattre. D'accord je traverse une sale période. On n'y peut rien. Mais j'ai toujours l'instinct de survie chevillé au corps. Je m'en tirerai. Et debout. Et je ne perdrai pas mon optimisme."
  • Lors de notre tournée de 1976 en Amérique, Linda répétait toujours qu'il était moins difficile de se produire sur scène que de vivre sa vie. Parce qu'une fois qu'on a pigé le truc, un concert, c'est littéralement réglé comme du papier à musique, une expérience magnifique. On sait comment ça se passe, et c'est tous les soirs pareil. C'est comme si l'on prenait un bain, suivi d'un bon massage. Parce qu'il n'y a pas de quoi s'en faire. Contrairement à la  vie, où c'est sans arrêt : "Oh mon Dieu, l'un des gamins a la grippe !". Les imprévus se succédaient sans arrêt. Alors qu'une fois que le spectacle est rodé, il n'y a plus de hasard, c'est superbe. Mais ça prend quelques semaines.
  • Il faut faire avec. On vit tous à l'ombre de quelque chose. Et je ne suis pas seul à risquer de me faire agresser ou tirer dessus. Il n'y a qu'à croiser les doigts et toucher du bois, beaucoup de bois.
  • "Too much rain" (=> à écouter ici) parle de tous ceux qui ont eu des problèmes dans leur vie, et j'en connais beaucoup. Y compris moi-même. La vie place des problèmes sur notre chemin. Ca revient à montrer de la compassion pour tous ceux qui ont été dans la mouise un paquet de fois et leur dire : "Je sais ce que vous traversez". C'est facile de s'identifier à ça. Je dois avouer qu'elle m'a été inspirée par "Smile" de Charlie Chaplin : "Smile, though your heart is aching". C'est ce que j'avais dans un coin de la tête, une de mes chansons préférées. Un sacré bonhomme, Chaplin. Non seulement il faisait rire, mais en plus il a écrit "Smile". C'est comme s'il avait écrit "Yesterday". 'Une chanson classique. Et voilà : s'il pleut trop, qu'est-ce qu'on y peut ? On peut toujours rire ou pousser des soupirs, n'empêche qu'il faut faire avec, et se raconter que ça ne recommencera pas. J'aime faire ça. Je m'intéresse aux chansons sur le thème "On s'en remettra".[...]. Tout à coup, j'ai pris conscience de toutes les chansons que j'avais entendues, des chansons encourageantes, qui m'ont tellement inspiré... et les gens m'ont dit autant des miennes : "J'avais des problèmes à l'école, et c'était la pire période de ma vie, mais vous m'avez sauvé'". J'étais en chimio, et puis j'ai écouté votre musique, ça m'a sauvé". Alors moi, je me dis : "Excusez-moi du peu ! Quel pouvoir !". Et c'est devenu une partie importante de ce que je fais.
  • J'aime certaines choses dans la religion chrétienne, d'autres dans la religion bouddhiste et dans la religion hindouiste. Disons que je suis une pie voleuse, je pique des petits bouts qui me font l'impression de marcher pour moi. Je crois que j'en ai suffisamment vu, je suis allé dans assez d'endroits, et j'ai vu assez de prétendues coïncidences pour savoir qu'il y a autre chose à l’œuvre. Beaucoup de ces choses m'arrivent. Le seul fait de me réveiller un matin et de rêver la mélodie de 'Yesterday" qui a fait de moi un compositeur à succès : ce n'était pas un mouvement conscient de ma part. Je ne peux pas faire autrement que de penser qu'il se passe dans nos têtes quelque chose qu'on ignore.
 
 

2 commentaires:

Marie Christine a dit…

Un peu en retard !
Comme tous je connais les chansons merveilleuses de Paul,je ne connais ni sa vie ni les interviews etc....

En lisant ce texte on se retrouve en quelque sorte.Comme il a raison!
Je cite"tous ce progrés est en réalité une regression"j'adhére a ces paroles a cent pour cent!

Ecoutons ces chansons et profitons du bien fait qu'elles nous procurent,un progrés là bien agréable ,nous pouvons écouter
tant que nous le désirons!
Belle journée a toi Hélène
Bises

Plumes d Anges a dit…

Une très belle idée Hélène, merci pour ces vœux et ces paroles au combien, sages et encourageantes !!! Accepter la vie telle qu'elle est... et tout est bien ! Un joli billet pour commencer l'année, bises. brigitte