dimanche 26 octobre 2008

Coeur 1996, M.-F. Dubromel

Une création de Marie-France Dubromel, publiée dans un numéro du Marquoir en 1996...

Brodée en DMC 498, la couleur fétiche de l'artiste et agrémentée d'un vieux bouton de nacre pour le côté brocante.

Doublée avec de la toile à matelas, soulignée d'un croquet couleur lin...
et envoyée à ???

C'est écrit en tout petit sur le coussin !

mardi 21 octobre 2008

Maison à aiguilles


De la marque allemande Prym (toujours existante), la curieuse "Nadel-Heim" ou maison à aiguilles.


A l'arrière de l'étui, un petit poème rimé vante les mérites de ces aiguilles.

In jedem Hause wird gestrickt
Genäht, gestopft und auch geflickt.
Damit die Arbeit Freude macht,
Gib sorgsam auf das Werkzeug acht !
Ob Nadeln, Knöpfe, Fingerhut :
Mit diesem Zeichen sind sie gut.

Dans chaque maison où l'on tricote ou reprise, pour que le travail se fasse dans la joie, ce sont les aiguilles qu'il vous faut.
Je ne connais plus assez l'allemand pour vous en faire une traduction littérale mais c'est plus ou moins le sens du texte...


Trouvée parmi les affaires de couture de ma grand'mère, cette pochette m'amuse beaucoup. Elle me fait penser à un chalet suisse ! Heidi n'est peut-être pas loin...

samedi 18 octobre 2008

Charmant détail


Je vous laisse deviner de quel marquoir il s'agit. Facile, non ?
Ce motif m'intrigue. Symbole de la trinité (l'oiseau en cage symboliserait le Christ prisonnier de sa condition humaine) ? Je pensais que c'était peut-être une référence au sacrifice des tourterelles lors de la présentation au temple, mais il n'y en avait que deux.
Bref, je cherche et je vais interroger mes collègues dont certains sont des experts de l'iconographie chrétienne. J'adore ce genre d'énigmes, pas vous ?
Bon week-end...

vendredi 10 octobre 2008

Hommage à Marie-France Dubromel

Au hasard de mes lectures, je suis tombée dernièrement sur la reproduction d'une oeuvre de Marie-France Dubromel et cela m'a fait un choc : voilà ce que j'aurais aimé faire naître de mon esprit et de mes mains, si j'avais été une artiste.


Hommage à Yvonne Verdier II
(catalogue de l'exposition
Passeurs de linge : trousseaux et familles,
musée des ATP, 1999-2000)


Cela peut ressembler à un abécédaire oublié au fond d'un tiroir et retrouvé par hasard. A une broderie ébauchée au crayon de couturière, un exercice de jours effiloché par le temps. Il y a des accrocs, des rapiècements, des superpositions, des tissus froissés. Le tout est agencé grossièrement, sans raffinement excessif mais avec une infinie poésie. Sorte d'art brut au féminin, plein de douceur et de tendresse. L'émotion qui nait de ces assemblages est immense et indéfinissable.
Sur du linge usé qui respire la vie d'autrefois, Marie-France Dubromel exprime sa passion de l'écriture : alphabets contrariés, jeux sur l'endroit et l'envers des mots, citations scandées comme une prière ou une ritournelle. Le fil rouge 498 tisse un lien entre le passé et le présent, entre la broderie, la littérature, l'art et la poésie. C'est magnifique et plein d'inventivité.
Dommage qu'elle n'ait pas de blog ou de site internet... ni de véritable publication consacrée à son travail.
Désolée pour la mauvaise qualité du scan mais je vous invite à voir ses oeuvres en vrai, dans des expositions, ou à découvrir cette artiste dans les articles qui lui sont consacrés (voir la liste non exhaustive sur
accroforum).

mercredi 1 octobre 2008

J'ai dix ans

EDIT du 5 octobre : la réponse à ma question se trouve dans le commentaire 9. Bon dimanche !

"Laissez-moi rêver que j'ai dix ans..."
Voici la ritournelle "souchonesque" qui trottait dans ma tête en brodant cet ouvrage de The sampler company.
Comme je n'aime pas beaucoup indiquer mon nom ou celui de mes proches sur une broderie (allez savoir pourquoi), j'ai en effet gardé la mention proposée par Brenda Keyes : Hetty child Aged 10yrs. Je ne sais pas si elle a vraiment existé où si elle est une invention de l'artiste mais elle fait maintenant partie de ma famille.
En ce moment, je brode en prenant mon temps. Comme jadis lorsque je faisais une à deux grandes broderies par an. J'aime retrouver le même ouvrage, le soir. Sorte de rituel rassurant après une journée passée dans le stress.
Hetty est partie en vacances avec moi cet été et j'ai profité en sa compagnie des derniers rayons de soleil de ce dimanche. Il est temps désormais de la laisser reposer dans son joli monde peuplé d'oiseaux et d'écureuils, sur un coussin de mon salon. En effet, j'ai bien envie de commencer une collection de coussins ornés d'abécédaires... car je n'ai plus assez de place sur mes murs. Et puis je me suis lassée de mes anciens coussins Fancy That que l'on peut voir ici.
A suivre donc, dès que j'aurais choisi le tissu.
Au fait, quel est donc l'objet bizarre posé sur ma broderie ?
Et si le coeur vous en dit, allez découvrir chez Daphné, un autre sampler de Brenda Keyes. Une merveille...